What we liked the most in the movie is the love that the characters have for one other, it’s their strength. We also appreciate their complicity and their loyalty towards one another.
We were impressed by the strength of the movie and the bravery of the youngest sister: Lale. Our favourite moment is at the end when Lale and Nur run away to Istanbul, for them it’s the beginning of a new life. Maybe, the movie was too long, some secondary scenes could have been cut.
The end
This movie is interesting because we discover women’s life in a very different country from France. And it’s hard to see that today in some countries, this is the real living conditions of women. It seems a little unrealistic if we compare French women’s conditions with their situations, because in France there are only love marriages.
A Escola Básica e Secundária D. Martinho Vaz de Castelo Branco continua empenhada no seu projeto de cinema, este ano letivo no formato Clube de Cinema.
Do grupo fazem parte alunos do terceiro ciclo e secundário, com elementos de diversas turmas, assim como quatro professores. Somos um grupo entusiasta, criativo, bem disposto, e sempre prontos a « fazer fitas »!
The primary and secondary School D. Martinho Vaz de Castelo Branco remains committed to its film project, now as a Cinema Club.
The group includes junior and secondary school students, with boys and girls from different classes, as well as four teachers. We are an enthusiastic, creative, well-disposed group, always ready to « put on an act »!
Nous sommes un groupe de 16 lycéens de Première (2ème année de lycée) inscrits en spécialité cinéma-audiovisuel.
Nous sommes très heureux de participer au programme Le cinéma, cent ans de jeunesse !
Pourquoi avons-nous choisi la spécialité cinéma ?
Nous sommes tous curieux/intéressés/passionnés/ par le 7eme art. Nous aimons à la fois voir des films, mais aussi les analyser et créer nos propres images qui expriment ou traduisent notre vision du monde.
Au plaisir de vous rencontrer sur ce blog ou espérons-le en vrai à la fin de l’année !
Le motif de la chevelure dans Mustang : la réitération du MOTIF
Extrait 1 : La punition de l’oncle.
L’oncle s’en prend violemment à la volonté d’indépendance de ses nièces incarnée par les cheveux. Il les empoigne par la chevelure. Les sœurs forment une « masse » invincible face à son autorité indiscutable. Dans la voiture, les cheveux s’entremêlent et accentuent la complicité des sœurs face à l’absurdité et l’injustice de la situation.
Extrait 2 : La fugue
Dans cet extrait, les cheveux sont clairement mis en avant pour désigner la liberté prise par les filles qui transgressent les règles : cheveux au vent. .
Extrait 3 : Après la mort de l’une d’elles.
En contraste avec l’extrait précédent, c’est un extrait sombre et tragique. La perte volontaire des cheveux de Lale va lui donner sa force de résistance. Elle brave l’interdit religieux. Référence au mythe biblique de Samson et Dalila ?
Extrait 4 : les souvenirs de Lale : la fin du film :
Les chevelures transgressant les interdits, en plein vent. Ce rappel du souvenir de la complicité des sœurs en fugue est important pour Lale, jusqu’au plan final du film qui donnera toute son importance à ce motif…
Le motif de la fenêtre, des portes… dans Mustang : réitération des motifs qui « surcadrent »
Au fur et à mesure que les fenêtres se ferment, que l’espace se restreint, les filles s’ouvrent vers l’extérieur ( surtout Lale) au point de s’en servir à la fin du film contre l’oncle qui finit par rester dehors. Les filles finissent par se servir de leur prison pour s’évader….
Les lignes verticales et horizontales, qui viennent encadrer le titre dès le générique, annoncent la réitération de ces motifs qui viennent « encadrer » , « enfermer » les « mustangs « , ces jeunes filles pleines de vie.
Pour l’exercice 1, certains motifs sont revenus de façon récurrente.
On peut retenir les plus fréquents : -La fenêtre ou –L’instrument de musique.
La Fenêtre est un motif récurrent dans les films mais aussi un dispositif qui a plusieurs fonctions.
Dans Mustang, nous avons vu à quel point ce motif était récurrent au point de suivre l’évolution des personnages. Au fur et à mesure que les fenêtres se ferment, que l’espace se restreint, les filles s’ouvrent vers l’extérieur ( surtout Lale) au point de s’en servir à la fin du film contre l’oncle qui finit par rester dehors. Les filles finissent par se servir de leur prison pour s’évader….
Voici le lien vers un montage de différents extraits de fenêtres dans MUSTANG
1/ Un dispositif qui permet une ouverture sur le monde, une circulation entre l’intérieur et l’extérieur. On peut jouer sur le surcadrage comme dans Mustang.
Comme dans l’exercice 1 d’Anton où on peut observer un double dispositif d’ouverture sur le monde entre l’écran d’ordinateur et la fenêtre.
Tableaux de Bonnard :Fenêtre ouverte.
–Atelier au mimosa : la fenêtre permet même une confusion entre l’intérieur et l’extérieur.
2/Un dispositif voyeuriste qui permet de regarder sans être vu depuis l’intérieur ou l’extérieur.
Corniche Kennedy ( voir notre article sur ce film): Dans le livre que nous avons lu en classe de français, Sylvestre Opéra regarde la bande de la plate depuis la baie vitrée de son bureau « Parfois, il fait durer l’observation et gagne la terrasse. Au beau milieu se dresse des jumelles » « Il s’emploie à désosser le groupe ». La baie vitrée de Sylvestre Opéra fait écho au chapitre suivant à l’observation de la jeune fille depuis son téléphone portable (dans le film comme dans le livre) : autre ouverture sur le monde. « Il y en a une qui regarde, justement, qui n’en perd pas une miette, ramasse tout ce qui se passe sur la plate »…Grâce à ce dispositif voyeuriste ( regarder sans être vu), on ouvre l’espace des possibles. Suzanne peut scruter un univers très contraire au sien. Grâce à cela, elle dépasse la frontière entre deux mondes antagonistes et elle va rencontrer la bande de la plate. En même temps, dans la séquence d’ouverture du film, la policière filme aussi avec son téléphone. elle observe elle aussi la bande de la plate à travers l’écran de son téléphone qui filme. Elle est impressionnée par leurs sauts risqués, elle qui incarne la légalité. La baie vitrée de Sylvestre Opéra dans le livre, ainsi que ses jumelles, sont remplacées par l’écran du téléphone portable, nouvelle fenêtre sur le monde.
La fenêtre est ici à la fois une ouverture, et un dispositif voyeuriste.
Regarder sans être vu depuis l’intérieur :
Partie de campagne, de Jean Renoir, 1946. ( la balançoire).
Boudu sauvé des eaux , de Jean Renoir, 1932. (la lunette pour observer les déplacements des passants jusqu’à assister à la volonté de suicide d’un clochard).
Regarder sans être vu depuis l’extérieur
Taxi driver, de Scorsese, 1976. ( observation depuis le taxi de la femme adultère).
Fenêtre sur cour, d’Hitchcock, 1954.
3/Un dispositif qui peut révéler l’enfermement et qui a aussi le pouvoir de libérer.
Mustang : les fenêtres qui « surcadrent » la plupart du temps les filles dans leur « maison-prison » mais qui restent en même temps leur seule ouverture sur le monde .
La femme d’à côté , de François Truffaut, 1981. ( les 2 amants se téléphonent et se voient par la fenêtre tout en étant dans l’impossibilité de se voir ou de se toucher).
Dans le 2ème extrait visionné , nous retrouvons l’aspect voyeuriste du spectateur ( regarder sans être vu) à travers la baie vitrée depuis laquelle nous assistons à la scène de jalousie qui éclate.
Des motifs récurrents parmi nos créations: la fenêtre, l’instrument de musique, mais aussi d’autres éléments de l’ environnement de chacun
La règle de l’exercice 1:
Je choisis autour de moi un élément qui m’intéresse, avec lequel j’ai une relation particulière. Pour cela, je filme cet élément de 3 manières différentes, de façon à faire ressortir son identité, sa couleur, sa texture, et surtout faire ressortir ce qui dans ce motif me le rend attachant.Vous pouviez inclure une voix off, de la musique, des sons…
J’ai choisi de réaliser mon montage autour de mon cheval, car il représente une partie assez importante de ma vie. J’a y suis très attachée. Outre le côté relationnel, le cheval est souvent associé à la liberté. Dans tous mes plans, ce motif est filmé en pleine nature, un paysage bien différent de ce qu’on peut voir tous les jours à Grenoble. J’ai aussi filmé en plein galop pour que l’on voit bien la crinière qui vole au vent. Je voulais faire ressentir ce que nous ressentons à cet instant, ce sentiment de liberté.
Ma première idée était d’en jouer, puis j’ai réfléchi à la relation que j’ai avec mon instrument et j’ai décidé de ne pas jouer pour montrer tout ce qui est instinctif, l’histoire que la guitare porte, ses blessures, et tous les endroits où elle m’a accompagné. Je me suis souvenu de moments silencieux où je la tenais dans mes bras, et elle m’apaisait. La guitare représente une part de moi et de ma vie.
J’hésitais entre la fenêtre et l’ordinateur. J’ai voulu montrer le temps qui passe devant les écrans et le quotidien banal de mes vacances. La fenêtre est plus ressortie que mon motif initial. Elle crée une ouverture sur le monde et permet pourtant de ressentir d’un sentiment d’isolement comme si j’étais « dans ma bulle ». pour l’idée de times laps, je me suis inspiré des transitions dans Breaking bad.
Mon intention était de dévoiler les parties de la harpe que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir. J’ai finalement choisi la harpe car elle représente la partie de mon temps extra-scolaire que j’ai le plus délaissée depuis la rentrée en classe de seconde.
Mon intention était de filmer le piano sous différents angles, sans le montrer directement ( par une porte vitrée, par la pédale ou la partition). J’ai choisi ce motif car je trouve que la musique a une place importante dans le cinéma et elle permet d’exprimer des émotions. J’ai toujours aimé le piano que je trouve mélodieux et expressif.
Mon intention était de partager une de mes passions. J’ai choisi le piano car j’en fait beaucoup. J’avais aussi pas mal de différentes idées pour le filmer. J’aurais cependant voulu filmer plus précisément mes doigts.
J’avais l’intention de retracer l’année 2020 avec le confinement et donc l’arrêt du sport. Le volley est un sport qui me tient particulièrement à cœur et que je pratique depuis longtemps.
Charles
J’ai choisi le motif du piano car c’est un objet passionnant. Il possède plusieurs facettes à représenter en vidéo. Je voulais représenter à la fois la difficulté et l’amusement.
Je voulais filmer le banc car c’est le temps qui passe. J’étais à Venise à ce moment là en vacances. Ce banc m’a inspiré. Je voulais faire ressentir la sensation du voyageur, son bohneur à différents moments de la journée.
J’ai voulu mettre en avant ma saison préférée: l’hiver, le froid,(même si ce n’est pas vraiment un motif)qui entraîne des moments plus chaleureux. Pour faire ressentir cela, j’ai pensé à des rayons de soleil sur la chevelure de ma sœur. Je voulais aussi avec ma main représenter l’émerveillement des premières neiges.
Le livre que j’ai choisi de filmer est le premier livre que j’ai par intention personnelle. C’est un livre que j’ai particulièrement aimé par l’ambiance qu’il dégageait. Je souhaitais avec cette vidéo partager l’ambiance dans laquelle ce livre me plongeait.
Le foot est ma passion, et le ballon avec lequel j’ai filmé est mon premier ballon. Je voulais en filmant différents lieux montrer à quel j’étais attaché à ce motif. C’est ma façon d’oublier si j’ai eu des mauvaises journées, pour me détacher de la vie quotidienne. Je me sens libre en faisant du foot. J’aurais aimé ajouté un 3ème lieu entre la maison et le stade.
Mon intention était de montrer un sport que j’apprécie: le tennis. J’ai essayé de faire ressortir l’aspect du jeu avec différents coups, et donc un plan dynamique. Je voulais aussi montrer dans le dernier plan l’aspect fair play de ce sport. Mais je n’avais pas réellement défini le motif et peut-être ce pouvait être le terrain.
Le motif que j’ai choisi était mon salon. Mon but était de le montrer à travers 3 ambiances différentes. Les souvenirs que j’ai dans cette pièce sont aussi bien auditifs que visuels. Je voulais faire sortir une musique de 3 émetteurs différents ( piano, enceinte, et tourne disque). Cependant, les 3 plans ne montrant qu’un bout de la pièce, on ne reconnait pas vraiment que c’est le même salon. C’est pourtant le même lieu…
J’ai choisi le motif de la mer, car je l’ai déjà vu dans plusieurs films qui la mettent en valeur comme un signe de liberté; de rébellion ou de blocage. Je l’ai filmé sous plusieurs formes: calme, mitigée, et agitée…
J’ai choisi de filmer le motif du ciel car il est utilisé au cinéma. Le pleine lune qui provoque une transformation en loup garou, ou encore le ciel orageux pour une scène triste, ou colérique, ou un ciel rempli d’hélicoptères ou d’avions pour représenter une scène de guerre. Mais je n’ai pas filmé moi…
Sara: J’ai choisi cette vue, car elle est tous les jours présente à ma fenêtre. C’est presque une partie de moi. J’aime me réveiller et regarder par la fenêtre.
Motif non filmé: Merveille: Je voulais filmer sous différentes façons une cage de foot: le jour, la nuit, et quand il pleut. Je voulais juste montrer des ballons qui rentrent dans la cage de foot pour montrer les éventuelles sensations ressenties. Mais je n’ai pas eu le courage d’aller au bout et de filmer.
Motif non visible:Basil: J’ai voulu choisir la cigarette, mais mon téléphone s’est cassé. J’avais choisi la cigarette car ce motif me semble très intéressant à exploiter. Tout d’abord avec la fumée, et la flamme du briquet, on peut faire de belles images. Dans mon premier plan, on voyait une personne seule sur un banc par un temps pluvieux. La cigarette rend triste et illustre la solitude. Dans le second plan, la cigarette « amoureuse » peut être partagée. Un couple est filmé en plongée, allongés . Enfin, en 3ème plan, une clope sur la plage, une manière de fumer plus légère et innocente, à la cool….
Les élèves forment deux groupes et sélectionnent un plan large. Ils identifient les différents motifs qui peuvent être travaillés, puis en choisissent un autour duquel ils vont élaborer un petit scénario.
Très beau travail, hâte de voir le rendu final.